Suite à un sondage réalisée par La Banque de France, les professionnels du secteur immobilier sont optimistes quant à l’avenir de ce marché. Ceci étant dit, ils estiment que ce secteur, surtout celui concernant les quartiers résidentiels, demeurera stable pour les douze prochains mois. En effet, le marché immobilier hexagonal préservera son dynamisme comme pour l’année dernière, et toutes les régions de l’Hexagone profiteront de ce dynamisme et de cette stabilité. Les prestataires de l’immobilier misent en effet sur une hausse des prix pour ce dernier trimestre afin de donner un nouveau souffle au secteur.
Evolution du prix dans l’immobilier
Pour le neuf, deux tiers des professionnels espèrent une hausse de prix pour ce dernier tremplin de l’année 2018, tandis que le tiers restant mise sur la stabilité de celui-ci. Par contre, le prix de l’ancien devrait rester stable selon eux. Pourtant, la hausse du prix fragilisera le pouvoir d’achat des acquéreurs, car plus le prix augmente, plus les acquéreurs seront démotivés à investir dans l’immobilier. En effet, la hausse des prix de l’immobilier pénalisera les futurs acquéreurs, mais aussi les locataires.
Un taux d’intérêt attrayant
Au vu de la hausse du prix de l’immobilier dans l’Hexagone, l’achat à crédit reste le choix numéro un des acquéreurs comme indiqué sur ce site. Dans ce cadre, nous pouvons constater que le taux d’emprunt auprès des banques se trouve au plus bas. En effet, la possibilité de payer à crédit avec un taux alléchant est un facteur déterminant pour l’achat ou la location d’une maison. Toutefois, la hausse des emprunts bancaires pourrait aussi être considérée comme un risque pesant sur le secteur bancaire, qui sera emmené à supporter toutes les charges afférentes à une soudaine baisse de prix.
Un amendement à apporter à la Loi de Finances
Tous les secteurs économiques d’un pays sont interdépendants comme nous avons pu le constater dans le précédent paragraphe. Selon les professionnels de l’immobilier, le prêt à taux zéro (PTZ) doit être accordé à ceux qui souhaitent acquérir une résidence qu’elle soit principale ou secondaire. Ce principe va surtout dans le sens de la promotion du secteur immobilier et doit être inséré dans la Loi de Finances avec toutes les conditions correspondantes. Par contre, ce prêt à taux zéro aura pour impact la stagnation du prix de l’immobilier. En effet, à côté de cette modalité de prêt accordée par les banques, le prix peut ne plus diminuer, voir rester à la hausse.
Diminution des aides à l’accession
Le souci des professionnels de l’immobilier se tourne vers la diminution des aides à l’accession. Ces aides sont destinées aux ménages en vue de pouvoir faire face à l’acquisition de leur résidence et aux prêts immobiliers auxquels ils ont souscrit. Ces aides à l’accession revêtent plusieurs formes (directes ou indirectes) mais la plupart d’entre elles sont accordées par l’Etat. A cet effet, toujours dans le secteur de la promotion de l’immobilier, deux tiers des professionnels du marché, tous confondus, souhaitent le rétablissement de l’APL abandonné l’année dernière.
Réinsertion de l’APL
Une branche de l’aide à l’accession à la propriété, l’APL ou Aide Personnalisée au Logement est encore disponible en ce moment. Elle consiste à fournir des aides financiers aux ménages qui ont des faibles revenus pour pouvoir accéder à leur propre résidence. Elle est destinée, non seulement aux futurs acquéreurs, mais aussi aux propriétaires. Mais cette APL est accordée aux foyers selon leurs ressources et suit un barème établi par le gouvernement. Il est donc nécessaire de répondre à certains critères établis pour pouvoir en bénéficier afin d’acquérir un bien immobilier.